ENCORE ET TOUJOURS CE CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'URSTBf

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Défense Active des Amateurs d’Armes asbl

Actieve Verdediging der WapenLiefhebbers vzw

16 novembre 2007

LE CONSEIL D ADMINISTRATION DE L URSTBf PERSISTE ET SIGNE

Ainsi donc, le CA de l’URSTBf (ou plutôt : une petite majorité juste suffisante) a trouvé le détail pour rejeter la candidature de Daniel Beets pour le poste de secrétaire général vacant depuis la démission de Georges Etienne : dans le papier à entête du club qui introduisait la candidature il manquait une (oui, oui : UNE) lettre (CTM au lieu de CTMC), ce qui fait que l’erreur de procédure a été invoquée et votée pour le rejet de la candidature, malgré les protestations des autres administrateurs du CA.

Ce qui est très déplorable dans cette magouille, c’est que tous les moyens sont retenus pour éviter qu’une personne, étrangère à la clique, installée par Georges Etienne, ne puisse venir vérifier les actes posés par ces sieurs. Et ce au détriment d’une gestion désastreuse pour les tireurs de loisirs, une majorité de 95% des membres et de ce fait également au détriment des tireurs de compétition qui ne sont plus remplacés par une réserve qui doit nécessairement sortir de cette masse de tireurs de loisir.

Combien de temps les clubs vont-ils encore accepter cette gestion désastreuse pour le tir ?

Ne vous leurrez pas : l’augmentation du nombre de membres de la fédération et des clubs n’est que temporaire si l’URSTBf continue à dénigrer le tir de loisir de la manière où elle le fait actuellement.

Les grands efforts de la nouvelle présidente, madame Beauduin, à contre-courant des intentions de ce petit groupe néfaste dans le CA, sont remarquables et portent quelques fruits maigres, malgré les démarches négatives effectuées par Georges Etienne et ses amis après le passage de la présidente.
Combien de temps, madame Beauduin va-t-elle encore se battre contre tout ce négativisme ?
Combien de temps, madame Beauduin, devra-t-elle encore faire des démarches, seule et non soutenues par ces messieurs bornés ?
Les clubs vont-ils attendre que madame Beauduin jette l’éponge, dégouttée de tant de mauvaise volonté dans une association qui devrait avoir comme but la défense de votre activité ?

Combien de temps précieux les clubs vont-ils laisser passer avant de réagir fermement contre les bêtises d’une partie d’un CA aveuglé par des motivations autres que la défense du tir ?

Les clubs n’ont apparemment pas encore pris conscience que c’est eux qui décident, que ce sont eux qui peuvent et doivent faire bouger les choses dans leur propre fédération.

Ce CA n’est pas une entité indépendante ! Non, c’est une entité que vous choisissez et que vous pouvez modifier à tout moment via l’AG.

Maintenant, si les clubs sont d’accord de laisser mourir votre activité, c’est, bien sûr, un choix qu’ils font. Librement.
Librement ? Eh bien d’après les statuts de l’URSTBf, les membres du CA des clubs doivent être élus par leurs membres pour que le club puisse valablement être affilié à la fédération.
Alors, donc….. les membres des clubs de tir ont la possibilité d’élire les administrateurs de leurs clubs qu’ils veulent. C’est peut-être le moment pour que les tireurs participent via cette voie aux prises de décision sérieuses en ce qui leur concerne….

De plus, la possibilité existe encore toujours pour les clubs de se scinder en deux clubs : l’un affilié à l’URSTBf et l’autre sans affiliation. RIEN dans les statuts de la fédération ne l’interdit et de plus une interdiction de cette façon de gérer serait en infraction avec la liberté d’association et donc illégale.

En outre, les clubs ont actuellement également la possibilité de faire profiter leurs membres de la licence flamande, nettement plus claire et nettement plus avantageuse pour les tireurs.

Les détenteurs de licence wallonne ont tout intérêt de s’informer dans cette voie car la licence wallonne est porteuse de problèmes à cause de ses limitations dans les disciplines autorisées, ce qui mènera tôt ou tard à des sérieux problèmes pour les détenteurs d’armes qui ne respectent pas les disciplines pour lesquelles ils ont acquis des armes via modèle 9.

Aussi longtemps que les administrateurs en place ne s’intéressent pas aux intérêts de TOUS leurs membres, le problème reste ouvert.

Alors, réfléchissez et agissez !


DANIEL BEETS
VICE PRESIDENT
GSM : 0498/54.54.55
E-MAIL : daniel_beets@telenet.be
CHEMIN D’OUDERGHEM 41
1970 WEZEMBEEK-OPPEM

 
 

COMPLEMENT D'INFORMATION ENVOYE A LA COMMISSION JUSTICE

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Comme la procédure le prévoit, nous avons envoyé un complément d'information à la commission justice pour réagir aux interventions inacceptables de certains intervenants lors du débat du 7 novembre 2007.
Ci-dessous notre réaction

Daniel Beets


Défense Active des Amateurs d’Armes asbl

Actieve Verdediging der WapenLiefhebbers vzw
LE 12 NOVEMBRE 2007


COMPLEMENT D’INFORMATION A LA COMMISSION JUSTICE AU SUJET DE LA MODIFICATION DE LA LOI DU 8 JUIN 2006 SUR LES ARMES.

Mesdames, Messieurs les Députés,

Le manque de temps lors du débat sur la modification de la loi sur les armes, dans la commission justice, ce 7 novembre, n’a pas permis de répondre à tous les propos émis par certains intervenants.

C’est pourquoi nous vous demandons de prendre en considération ce complément d’information à notre exposé, comme nous l’a proposé le président de la commission justice.

1. Monsieur André Denys, gouverneur de la Flandre Orientale a demandé à la commission d’interdire certaines armes pour cause de leur « aspect meurtrier », telle que la carabine Kalasjnikov, ou les armes du type Uzi dont il a montré les photos lors de la séance.

Pourtant, interdire une arme à cause de son aspect ne répond à aucun critère objectif :
- La munition tirée dans ces armes est la même que dans plusieurs autres armes qui ne sont pas visées par cet aspect dénommé « meurtrier ».
- A notre connaissance, jusqu’à présent, aucun crime, ni délit n’a été commis dans notre pays avec ce type d’armes légalement détenues chez les particuliers et la détention légale de ce type d’armes n’entraîne pas, comme le semble suggérer Monsieur Denys, une plus grande tendance à la criminalité ou à la violence.
- Ces armes tombent dans la catégorie du tir de loisir, comme repris dans la loi sur les armes et sont donc soumises aux contrôles imposés comme toutes les autres armes de tir.

Cette demande étonnante de Monsieur Denys met, une fois de plus, le besoin de statistiques fiables et établies scientifiquement en évidence dans notre pays, afin d’éviter des amalgames entre criminels et détenteurs légaux d’armes et afin d’éviter des demandes de modifications, basées sur un quelconque sentiment subjectif mais non fondé.

2 Au témoignage de maître Vermassen nous voulons répliquer que :
- son témoignage ne porte que sur son expérience personnelle et ne reflète nullement la réalité qu’il semble généraliser sur cette base.
- les chiffres repris dans son livre dont il a fait la promotion dans la commission ne sont que des chiffres partiels, rassemblés sans méthodologie scientifique et reprennent dès lors automatiquement les erreurs découlant de cette absence de méthode.

- a aucun moment la distinction n’est faite entre la détention légale ou illégale des armes utilisées pour l’exécution des homicides qu’il prend en référence, n’évitant pas, de cette manière, de tomber dans le piège des amalgames que nous avons déjà dénoncés dans notre exposé.

- la comparaison simpliste entre le Japon et les Etats-Unis pour prouver que la détention d’armes en soi est la cause d’un nombre de victimes plus élevé aux E-U qu’au Japon peut être contredite aussi simplement par la même comparaison entre ces deux pays sur le plan des suicides. En effet, au Japon, alors qu’il n’y a pas d’armes chez les particuliers, le nombre de suicides fait plus que le double (32000 par an pour une population de 125 millions d’habitants) comparé au nombre rapporté au E-U (30000 par an pour une population de 300 millions d’habitants). Cette réalité contredit donc la thèse que la détention légale d’armes à feu entraînerait une augmentation des suicides.

Nous déplorons le témoignage simpliste de maître Vermassen qui ne prend pas en considération des éléments objectifs pour tirer des conclusions hâtives et sans fondement qui peuvent avoir des conséquences pour des centaines de milliers de personnes honorables et de bonne vie et mœurs.

3 Du témoignage du représentant du GRIP (Group de Recherche d’Informations sur la Paix) nous retenons avec étonnement que monsieur Ilhan Berkol:
- ne connaît pas la loi sur les armes, ni son application.
- n’est pas au courant du renouvellement des autorisations, tous les 5 ans, ni du paiement répétitif des redevances
- ne connaît pas l’existence de la procédure officielle et contrôlée par le banc d’épreuves de Liège sur la transformation irréversible des armes automatiques en semi-automatiques
- est ignorant sur le fonctionnement des bourses de militairia en Belgique
- déclarait à la commission qu’il a trouvé ses renseignements (erronés) au sujet des bourses françaises sur une chaine de télévision française ce qui est pour le moins très contestable comme méthode de recherche d’informations pour une association conseillère de notre gouvernement sur l’introduction de lois limitatives pour la population.
- démontre dans son exposé dans la commission le manque total d’éléments concrets et l’absence de chiffres officiels fiables repris à l’argumentaire du GRIP dans le dossier sur les armes chez les particuliers dans les pays gérés démocratiquement.

Ces constatations remettent en cause le sérieux du GRIP dans la recherche d’informations et du traitement des données pour en tirer les conclusions nécessaires pour informer le gouvernement qui lui attribue des subsides dans cette optique.

En conclusion de ce qui précède nous voulons une nouvelle fois demander à la commission justice de rechercher des informations correctes basées sur des données officielles obtenues et vérifiées suivant la méthodologie scientifique pour éviter que des erreurs soient commises dans les prises de décisions dans un dossier aussi important et que le résultat obtenu ne soit pas l’opposé du résultat envisagé, comme cela a été le cas dans plusieurs pays qui ont pris les mêmes décisions.

Pratiquement nous conseillons les études suivantes :

- Les conclusions de l’étude des NATIONS UNIES répertoriée sous : « United Nations, economic and social council, ref. E/CN.15/1997/4 du 07/03/1997.commission on crime prevention and criminal justice, 6p/s sec Vienne 28/04-09/05/1997 où il est stipulé qu’il n’y a pas de corrélation entre la possession d’armes chez les citoyens honorables et la criminalité. Cette conclusion n’a jamais été publiée dans la grande presse !
- L’étude récente, faite par le PROF. GARY A. MAUSER, intitulée “THE FAILED EXPERIMENT” et publiée dans le PUBLIC POLICY SOURCES nr 71, de 2003 ( Fraizier Institute, Canada), dans laquelle l’évolution de la criminalité et la détention d’armes a été comparée entre le CANADA, l’AUSTRALIE, l’ANGLETERRE, WALES et les E.U. au moyen des chiffres officiels des pays concernés.
- Les études effectuées par Madame Monique Bruinsma, attachée à l’IVA, elle-même rattachée à l’université de Tilburg, Pays-Bas, pour compte du gouvernement Hollandais, reprenant les problèmes de trafic et la détention illégale d’armes aux Pays-Bas.

Ces études scientifiques peuvent déjà, entre autres, constituer des débuts de bases aussi bien pour l’élaboration de statistiques sérieuses dans notre pays que pour l’élaboration des lois sur les armes et du ciblage de la lutte contre la criminalité.

Nous nous tenons à votre disposition pour des informations plus complètes et même et surtout pour la confrontation aux informations populistes qui vous sont fournies par des associations telles que le GRIP.

En attendant votre appel de services, veuillez agréer, Mesdames, Messieurs les Députés, l’expression de notre parfaire considération.



DANIEL BEETS
VICE PRESIDENT
GSM : 0498/54.54.55
E-MAIL : daniel_beets@telenet.be
CHEMIN D’OUDERGHEM 41
1970 WEZEMBEEK-OPPEM

 

 

LA DAAA AUDITIONNEE EN COMMISSION JUSTICE CE 7 NOVEMBRE 2007

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Dans le cadre des auditions organisées par la commission justice, la DAAA a été auditionnée et a donc pu donner son point de vue sur la loi sur les armes du 8 juin 2006.
Ci-dessous le texte qui a été présenté.
Nous avons également pu intervenir à diverses reprises pour réagir sur des propos tenus par d'autres groupes d'intervenants.

Il est à noter une chose très grave: c'est l'ignorance de la loi et les mensonges très graves émis en pleine commission par le GRIP, un des principaux conseillers du gouvernement en matière de législations concernant les armes.

Nous allons exiger l'arrèt immédiat des subsides accordés par le gouvernement (60% de leurs moyens d'action) à cette association de menteurs qui, pour des raisons purement ideologiques sont prêts à toute manoeuvre basse afin d'ariver à ses fins.

A noter également que plusieurs députés étaient absents du débat.


Daniel Beets
Vice président de la DAAA asbl
GSM 0498 54 54 55


Défense Active des Amateurs d’Armes asbl

Actieve Verdediging der WapenLiefhebbers vzw
A la commission justice ce 7 novembre 2007 


Mesdames, Messieurs les députés,

Au nom des milliers de personnes, que nous représentons, je voudrais vous remercier d’avoir décidé de nous auditionner sur les problèmes créés par la nouvelle loi sur les armes. Nous espérons que notre participation aux travaux parlementaires contribuera à la modification de la loi afin d’en faire une loi acceptable pour toutes les parties concernées et pratiquement applicable dans un cadre préservant la sécurité publique mais également dans le respect des règles démocratiques et courantes dans une société, basée sur les libertés et les droits des personnes, comme la nôtre.

La loi sur les armes a été instaurée dans la précipitation et dans l’émotivité. Cette situation a permise l’introduction d’articles inutiles, injustes, difficilement réalisables, certains même très inquiétants, de sorte que les buts visés ne peuvent pas, ou très difficilement, être atteints par cette loi tandis que les véritables problèmes n’y trouvent pas de solutions.

Une prise de décision :

-Dans la précipitation : dans le passé aucune loi n’a été traitée aussi rapidement que la loi sur les armes. Sans tenir compte des avis des instances consultées, ni des objections du secteur visé, avertissant pourtant déjà quand aux difficultés engendrées par le texte, et sans débat parlementaire approfondi qui aurait permis les modifications indispensables, la proposition a été acceptée telle quelle.

-Dans l’émotivité : aucune quelconque statistique établie scientifiquement n’a été prise en considération. 
Uniquement des témoignages personnels et des conseils de groupes de pressions, reposants sur des inquiétudes sans fondement, des vagues études ou des documentaires tendancieux, renforçant la vague émotionnelle, suite au drame d’Anvers, ont été retenus.

A ce sujet nous voulons d’ailleurs faire mention de l’attitude pour le moins bizarre mais très inquiétante de la presse et des média qui ont étouffé immédiatement et systématiquement toute réaction sérieusement argumentée venant du secteur visé. La publication des objections des associations d’amateurs d’armes, hormis quelques interventions fortement raccourcies et insignifiantes a été systématiquement refusée empêchant ainsi une information complète et équilibrée de la population et du monde politique via cette voie.

Des mesures :

-Inutiles sur le plan du renouvellement des autorisations de détention individuelles et des agréments des collectionneurs et armuriers comme imposé par l’article 32, art 48 al 2 + modifications, art 44§2 al 2. En effet les gouverneurs ont la possibilité, à tout moment de retirer les autorisations ou les agréments si les détenteurs représenteraient un danger quelconque, mais réel, pour la société.

Le renouvellement des autorisations ne sert donc à rien, est très difficile et lourd en gestion administrative et très coûteux à l’exécution. Les taxes imposées (appelées « redevances ») qui y sont liées, sont injustifiées puisqu’elles n’apportent aucune plus-value à la sécurité publique ni une quelconque augmentation du contrôle sur la détention d’armes légales, ni même un début de possibilité de combat contre la détention illégale d’armes.

-Injustes puisque, à défaut de motif légitime autorisant la possession passive d’armes, des centaines de milliers de personnes sont ou seront dépossédées, sans indemnisation, de leur biens, leur patrimoine, acquis au prix du marché et ayant payé les taxes sur ces achats, ou légalement reçus via héritages ou donations, sans jamais avoir causés de problèmes à la société, étant de bonne vie et de mœurs et sans qu’il n’y ait d’indicateurs scientifiquement établis que la sécurité publique soit augmentée par cette mesure.

Ici je veux lancer un appel pour que les autorités fassent le nécessaire afin de faire établir des statistiques réalistes sur l’utilisation d’armes à feu lors d’actes criminels d’où sortirait clairement l’utilisation d’armes détenues légalement ou illégalement.
En effet, pour avoir la certitude que des limitations des libertés soient nécessaires, des paramètres solides, fiables et neutres doivent être manipulés. Dans notre société, les statistiques, malgré que des indices correcteurs doivent parfois être manipulés et que la prudence s’impose, sont le seul indice valable comme base pour instaurer des limitations dans notre mode de vie dans le but de préserver les droits et la sécurité de tous.
Le manque de ces statistiques en Belgique fait que continuellement des amalgames sont faits entre les détenteurs légaux d’armes et les criminels armés d’armes illégales et que des statistiques sont souvent empruntées dans d’autres pays pour prouver l’une ou l’autre thèse des différentes parties dans ce dossier. Ces statistiques divergentes et même parfois apparemment totalement contradictoires prouvent pourtant actuellement uniquement le manque d’efficacité de lois drastiques et catégoriques sur la détention légale d’armes dans le domaine de la sécurité dans les pays pacifiques gérés démocratiquement. 

-Difficilement réalisables puisqu’un des buts est d’enregistrer un maximum d’armes alors qu’un autre but est d’interdire au maximum la détention d’armes. Cette contradiction de buts crée une insécurité juridique et stimule davantage la détention illégale d’armes que l’enregistrement et la régularisation.

-Inquiétantes comme : 

Le point 17 dans l’art 3 de la loi : « 17° les objets et les substances qui ne sont pas conçues comme arme, mais dont il apparaît clairement, étant donné les circonstances concrètes, que celui qui les détient, porte ou transporte entend manifestement les utiliser aux fins de menacer ou de blesser physiquement des personnes. »

Cette mesure ouvre la porte à des abus de pouvoir, à la verbalisation préventive (!!??) de n’importe qui à n’importe quel endroit et à des condamnations arbitraires de personnes se trouvant en possession d’objets courants d’utilisation journalière mais jugées autrement par des forces de l’ordre tatillonnes, jugeant ces objets arbitrairement comme « armes prohibées » 

Ou encore le point 16 dans l’article 3 de la loi : « 16° les engins, armes et munitions désignés par les ministres de la Justice et de l’Intérieur qui peuvent constituer un grave danger pour la sécurité publique et les armes et munitions que, pour cette raison, seuls les services visés à l’article 27, § 1er, alinéas 2 et 3, peuvent détenir; »

Qui permet au ministre de l’Intérieur et de la Justice de classifier n’importe quelle arme ou autre objet dans les armes prohibées à n’importe quel moment, instaurant ainsi une insécurité juridique pour les détenteurs, ce qui ne stimulera certainement pas l’enregistrement des armes.

Et que penser de l‘article 34 : « Art. 34. Le Roi peut étendre en tout ou en partie aux armes autres que les armes à feu, les dispositions des articles 5 à 7, 10 à 22 et 33. »
Qui donne pleins pouvoirs au ministère de la Justice via AR de faire une classification arbitraire d’armes libres ou d’outillage, classé comme armes, instaurant une fois de plus l’insécurité juridique la plus totale pour tous ces détenteurs d’armes et pour toute la population.

Des buts difficiles à atteindre

Dans l’exécution de cette loi, le but principal, c.à.d. l’augmentation de la sécurité ne peut être atteinte puisque 95% des problèmes sont causés par la détention d’armes illégales avec utilisation criminelle (+ 2% avec des armes détenues dans le cadre d’un service d’ordre), (chiffres approximatifs, basés sur l’observation de la publication de faits avec armes à feu, mais acceptés, même par des associations anti-armes –voir déclarations de monsieur ADAM dans l’émission Controverse en juin 2006- et comparés aux chiffres dans les pays limitrophes, qui vont dans le même sens). 
Aucun élément dans cette loi ne donne la possibilité aux autorités de combattre effectivement et efficacement cette détention problématique criminelle puisque dans les jugements, seuls les actes les plus graves sont condamnés. Les différents actes criminels dans une seule action ne sont pas cumulables, ce qui fait que des criminels ne seront pratiquement jamais condamnés pour leur détention illégale d’armes. 
Par contre, un détenteur d’arme n’ayant pas déclaré l’arme héritée de ses aïeux sera condamné comme un criminel, risquant d’encourir des peines presqu’équivalentes à des délits violents et ce, sans avoir fait un seul acte contre les règles de vie commune dans la société.

Cette loi ne touche donc que les gens honorables ou les personnes négligentes, mais jamais les criminels, dé facto exclus de la détention légale d’armes et qui sont, eux, à la base de tous les problèmes de sécurité.

En conclusion de ce qui précède et dans un esprit de critique constructive pour l’instauration d’une loi utile et efficace et de la réinstauration de la confiance des détenteurs légaux d’armes, citoyens honorables, dans les autorités, nous demandons donc à la commission justice d’envisager et de débattre entre autres les points suivants :





1 la modification de l’article 11 par l’extension des motifs légitimes à la détention passive d’armes sans munitions avec effet rétroactif au 8 juin 2006 pour réparer l’injustice contre les personnes qui ont déjà reçu l’ordre de se débarrasser de leurs armes depuis cette date.

2 la suppression des points 16 et 17 de l’article 3

3 la suppression de l‘article 32, art 48 al 2 et modifications, art 44§2 al 2.

4 la suppression de l’article 34

5 la diminution des peines pour la détention illégale d’armes sans utilisation criminelle 

6 prévoir dans le droit pénal, l’utilisation criminelle d’armes, quelles soient détenues légalement ou illégalement, comme circonstance aggravante et d’alourdir les peines dans ces cas-là.

7 l’élaboration de statistiques sur les armes utilisées, légales ou illégales, dans des actions criminelles afin d’avoir continuellement un outil d’évaluation de la détention légale d’armes dans un but de faire des corrections si nécessaire.

8 Ordonner l’enquête systématique sur la provenance d’armes illégales saisies et organiser la lutte contre la détention illégale d’armes dans les milieux criminels par des campagnes ciblées.

Nous sommes d’avis que les points demandés ne sont pas exagérés et rentrent dans le cadre de la philosophie prévue dans la nouvelle législation sur les armes.

Nous soutenons, bien sûr également les modifications demandées par les secteurs spécifiques, comme les tireurs sportifs, les chasseurs, les collectionneurs etc…que nous n’avons pas reprises dans cet exposé mais qui ne sont pas moins importantes.

En vous remerciant de m’avoir accordé votre attention, je reste à votre entière disposition pour approfondir d’avantage les propos exposés dans la présente, mais également pour coopérer dans d’autres propositions à venir.

DANIEL BEETS
VICE PRESIDENT
GSM : 0498/54.54.55
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ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE URSTBf DU 18 NOVEMBRE 2007

Rédigé par Daniel 3 commentaires
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Ci-dessous le plan d'intentions que j'ai envoyé au conseil d'administration de l'URSTBf en annexe à ma candidature pour la fonction de secrétaire général de l'URSTBf, à traiter lors de l'assemblée générale extraordinaire prévue pour le 18 novembre 2007 prévue, entre autres à cet effet.

J'ai envoié ce plan à un maximum de personnes concernées afin d'éviter que le CA de la fédération ne rejette arbitrairement ce plan sans l'avoir montré à l'Assemblée Générale qui ne peut être que SEULE SOUVERAINE de juger des intentions des candidats.

Je ne suis pas membre de la fédération puisque l'ancien Conseil d'administration a tout fait pour me faire jeter dehors suite aux vérités que j'ai osé dire aux responsables.
Cependant, dans une asbl, tout comme dans toute autre société il n'est pas nécessaire d'être membre pour être élu, si les statuts n'en ont pas décidés autrement.

Il n'y a aucune mention dans les statuts de l'URSTBf.

Cette petite précision pour éviter que des mensonges ne soient diffusés à ce sujet.

Daniel Beets



PLAN D’INTENTIONS COMME SECRETAIRE GENERAL

- Recherche d’économies sur frais généraux au bénéfice des tireurs et des sociétés de tir
- Réorganisation et dynamisation du secrétariat afin d’avoir plus de disponibilité envers les membres dans leur recherche de renseignements
- Dynamisation du bureau dans la recherche de méthodes pour redynamiser le tir en général et l’attrait de jeunes dans notre sport qui risque de scléroser au vu de l’âge moyen des tireurs.
- Redistribution d’un maximum de subsides et de rentrées pécuniaires par les cotisations vers le tir en général, aussi bien le tir de compétition que le tir de récréation
- Diriger les énergies vers les secteurs qui sont vraiment dans le besoin par l’écoute attentive des remarques exprimées par les personnes et les clubs concernés.
- Instauration d’un consensus afin d’arriver à un travail d’équipe au service du tir 

DANIEL BEETS

 

 

Réaction face aux déclarations de Monsieur Lihan Berol « chercheur » pour le GRIP

Rédigé par Eric 2 commentaires
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Ne pas abuser d'un drame pour mentir !

 


Les déclarations de Monsieur Llhan Berol lors de l'interview publiée en commentaire de l'ouverture du procès Hans Van Themsche appellent à une rectification.

 

 

Utiliser un drame pour discréditer une organisation sans connexion aucune avec ce drame !

 

Les horribles crimes commis par Van Temsche ne doivent pas donner lieu à transmettre des mensonges dans le public. En effet, dans son interview, monsieur Berkol, chercheur du GRIP, déclare que la bourse aux militarias à Ciney dure 3 jours sur un espace de 3 kilomètres et que des pièces détachées pouvant déneutraliser une arme automatique y pourraient être achetées. De plus, d'après ses déclarations, ce serait un lieu rêvé pour les trafiquants d'armes.

Mensonge premier, la bourse durerait trois jours !

 

Non, la bourse de Ciney ne dure qu'UN jour (le dimanche) deux fois par an et se tient dans un hangar fermé, ne donnant accès qu'à des exposants connus et inscrits auprès des organisateurs. La vente des armes "libre " et de pièces est strictement réglementée.

 

 

Mensonge second, la modification d'armes pour interdire le fonctionnement automatique ne serait affaire que de quelques pièces modifiées !

 

Non, les armes automatiques sont transformées en semi-automatique par le banc d'épreuve de Liège, institution reconnue par l'état Belge, qui veille via les transformations mécaniques à l'irréversibilité de la transformation par une modification des pièces porteuses, ce qui empêche toute "déneutralisation" ultérieure.Monsieur Berkol remet donc en doute un organisme officiel de contrôle et d'exécution qui travaille correctement depuis des années. Il est d'ailleurs à noter que la DAAA c'est à de nombreuses reprises interrogées sur l'atteinte à la valeur résiduelle d'une arme historique, profondément et irréversiblement dénaturées par les profondes modifications exigées pour supprimer un mode de fonctionnement qui n'apportent rien en terme de sécurité, mais vise juste à satisfaire les phantasmes de quelques un de nos opposants.

 

 

Mensonge troisième, la bourse un lieu de rassemblement des trafiquants !

 

Non, partout dans le monde, des criminels se rencontrent pour faire leurs affaires. Effectivement, les bourses de militaria pourraient être aussi des lieux de rencontres de ces personnes. Nous voulons quand même préciser que ces bourses sont contrôlées sévèrement (et à la pleine satisfaction des exposants) par les services de police afin d'éliminer les pommes pourries du panier. Parfois des interpellations sont effectuées et des personnes sont parfois interrogées. Rares sont pourtant les arrestations pour trafic. Il est donc étonnant d'affirmer que des criminels choisissent à dessein de ce réunir dans ce type d'événement hyper surveillé pour y faire leurs petites affaires, sauf évidement à vouloir amalgamer criminel et collectionneur d'arme pratique courante chez les membres du Grip. Les collectionneurs ne demandent pas mieux que d'être débarrassés d'individus criminels qui empoisonnent leur loisir.

 

 

Il est donc dommage que monsieur Berkol profite de son interview pour semer la suspicion sur des gens honnêtes qui vivent leur loisir pacifiquement.


SALUTATIONS AMICALES


DANIEL BEETS

 

 

 

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