Un article anti-arme chaque semaine
La presse belge nous gâte! C'est le magazine " le vif, l'express" qui s'y colle cette fois.
Dommage, cet hebdomadaire publie généralement une information de qualité et une analyse plus finie que la moyenne des journaux publiés dans ce pays. Le journaliste parle d'un « influent lobby des armes » qui aurait contribué à faire avorter les deux précédentes réformes de la législation et serait cette fois encore active à réduire à néant les " louables efforts" déployés par madame Onkelinx pour sauver la vie de milliers de citoyens belge. C'est gonflé comme remarque! C'est surtout oublier que loin de refléter des faits objectifs le présent " papier" donne une vision partisane de la problématique que représenterait la présence d'armes dans les ménages du pays. C'est oublier un peu vite que la majorité des homicides sont commis avec des objets autres que des armes à feu et surtout que la majorité des armes à feu servant à agresser des personnes sont détenues et utilisées illégalement. L'opinion que distille l'article est celle de gens qui sont hostiles aux droits citoyens de longue date. Il faut aussi rappeler que le groupe de pression GRIP qui a une fois encore l'opportunité de développer sa thèse sans être contredit est une officine financée par des partis politiques et des associations de gauche, dont l'objectif principal, sont le désarmement des citoyens sous prétexte de résoudre les guerres. Je n'ai aucun problème à parler ici d'une forme de lobbying parmi les plus virulentes.
Le GRIP est orienté politiquement et à travers le réseau Iansa est le relais de Gun-control! .
L'ONU qui à travers le groupe de pression Gun-control tente depuis de longues années d'influer sur la législation des armes, et ce, exclusivement dans les pays démocratiques. Ces diverses actions sont activement soutenues par divers gouvernements parmi les plus dictatoriaux de notre belle planète. Cette action de l'ONU vise deux objectifs, l'enrichissement personnel de ces initiateurs qui grâce à ce programme perçoivent des revenus et entretiennent une pléthore de pseudo-spécialistes de la question. Si l'on ose parler de lobbying en matière de législation sur les armes à feu, c'est bien dans le camp des anti-armes qu'il faut aller chercher les manipulateurs et pour s'en convaincre il suffit de lire les rapports émanant de ces diverses associations ou commissions. Prétendre que la Belgique aurait des « obligations » à remplir en la matière et des comptes à rendre devant l'ONU ou l'Europe si elle ne modifie pas sa législation est un autre des gros mensonges récurrents du GRIP. Le droit Belge est en conformité avec les recommandations de l'Europe. L'ONU recommande certes une législation prohibitionniste en la matière, mais cette position ne reflète que l'avis des activistes décrits plus haut et le soutien international provient de régime non-démocratique ou douteux qui voit d'un bon oeil une législation qui affaiblit les opposants à leur dictature. Si l'ONU avait existé en 1940, il est probable que nos grands-pères qui ont résisté devant l'occupant allemand auraient été traités de terroristes par l'ONU, comme il est certain que les nazis auraient soutenu le programme de désarmement des citoyens proposé par Gun-control et le GRIP.
Le projet Onkelinx, contribuerait à diminuer les abus et les dangers liés aux armes à feu!
C'est faux, madame la ministre le déclare elle-même dans sa note de présentation du projet. Le projet vise exclusivement la détention légale d'armes par les citoyens honnêtes de ce pays. Son but c'est d'empêcher les gens honnêtes de détenir et d'utiliser une arme à feu pour des motifs légitimes. Évidemment, on ne parle pas de prohibition totale, mais bien de compliquer la vie des citoyens qui respectent la législation et accessoirement à travers le paravent des détentions renouvelables d'instaurer un impôt sur notre loisir. Comment voulez-vous qu'un projet de loi qui ne s'attaquerait qu'à la détention légale puisse résoudre quoi que ce soit en terme de sécurité ou d'abus! Sur les +-300 homicides commis annuellement sur le territoire belge avec une arme à feu, moins de 8 sont attribuables à des armes détenues légalement. Rien ne prouve que ces 8 vies seraient épargnées dans le cas ou un régime plus prohibitif serait instauré. En considérant les deux mille cas de suicide annuellement recensés dans le pays, une cinquantaine de cas relève de l'usage d'une arme. Le taux de suicide par arme n'est que de 2.5 %, ce n'est vraiment pas l'outil de prédilection des suicidés. Encore faut-il, ici aussi, décompter les suicides commis avec des armes illégales et surtout, malheureusement, ne pas inclure les trop nombreux fonctionnaires de police qui se suicident avec leur arme de service. Ces deux catégories exclues, le taux de suicide imputable au citoyen détenant légalement une arme et ce suicidant est faible (moins de 0,05 %), il est même moins élevé que la moyenne nationale si on ne tient compte que de la population estimée des détenteurs d'armes légaux. Ce qui bat en brèche une allégation récurrente du lobby anti-arme, à savoir, que la présence d'arme serait un élément favorisant le suicide, un mensonge encore un.
" On peut entrer chez un armurier et en ressortir avec un pistolet de tir sportif.... "
C'est non. Toutes les armes à feu courtes sont réglementées quel que soit le calibre. Le journaliste ne connaît pas son sujet ou le groupe de pression qui lui a commandé l'article, l'a mal informé. Pour les armes longues, le régime décrit n'est pas de la vente libre, mais bien un régime de vente soumise à déclaration et la police sera informée de l'achat. Libre à elle de prendre des dispositions, si elle juge que cette détention peu poser des problèmes d'ordre publics. Quant à prétendre que « n'importe qui » peut entrer et acheter une arme chez un armurier, c'est mal connaître le monde de l'armurerie. La DAAA-AVWL et d'autres associations ont d'ailleurs proposé des mesures pratiques pour améliorer ce système sans nuire à la viabilité des armureries.
" 10 % des détenteurs d'armes seraient connus de la police"
J'aurais tendance à croire que 100 % des détenteurs légaux sont connus de la police puisque tous sont enregistrés auprès du RCA. Si comme le laisse à penser les paroles de ce commissaire 10 % des détenteurs légaux sont connus pour des faits contrevenants à la détention d'une arme, alors, ce monsieur ne fait pas son travail et plutôt que de militer pour une nouvelle réforme de la législation, il devrait prendre des dispositions pour que cela ne soit plus une réalité. Les détenteurs d'armes respectent la législation et sont parmi les citoyens les plus contrôlés du royaume. Si des gens sont en infractions avec la législation, il faut les poursuivre. Réformer le droit tous les 5 ans n'est certainement pas la solution et encore moins si ce droit vise à alourdir la machine administrative.
Je pourrais poursuivre!
Continuer à démonter l'article point par point, mais c'est un exercice que j'ai déjà réalisé plusieurs fois.Pour ceux qui découvriraient le site, je les invite à remonter dans l'historique pour retrouver les articles relatifs aux nombreux mensonges et omissions diffusées par la presse et le lobby anti-armes à longueur d'année. Il me paraît plus intéressant de s'intéresser au pourquoi de cet acharnement.
Du point de vue des lobbyistes!
L'idée est de maintenir la pression. L'objectif de mouvement comme le GRIP, c'est la prohibition totale. C'est à dire obtenir le droit de vous déposséder, que vos biens soient confisqués ou que le coût pour conserver vos biens soit à ce point élevé que vous vous sépariez de vos armes. Le GRIP s'acharne non pas à poursuivre des criminels, mais à criminaliser les honnêtes gens qui n'ont que le tort d'afficher leur droit à la différence. N'importe qui ayant plus de 10 points de QI, sait que la prohibition renforcera le marché noir et l'insécurité pour l'ensemble de la population. La France nous en donne le glorieux exemple avec ces cités qui deviennent des zones de non-droits et où à de multiples reprises des tirs ont été perpétrés contre les forces de l'ordre, à chaque fois avec des armes détenues illégalement. Des reportages passés à la télévision ont montré que dans ces cités des armes de guerre circulaient. L'échec australien ou anglais. Le taux de suicide au Japon nous éclairent sur le fait que des sociétés où les armes sont prohibées ne sont ni plus sures, ni plus sereines que les autres. Les USA cet éternel mauvais élève des technocrates onusiens démontre que malgré la vente relativement plus libre des armes qui y règne, le crime régresse plus fortement dans les états ayant une gestion libérale du droit des armes et que le taux de suicide y est moins élevé qu'en Europe. Désarmer les gens ne les rend pas plus heureux et il ne rend pas les villes plus pacifiques. Le combat anti-arme est un combat de perdant, un combat de profiteur et d'affairiste.
Du point de vue politique belgo-belge!
Laurette Onkelinx sait qu'elle n'aura pas la tâche facile, de nombreux parlementaires lui ont fait savoir que son projet de loi était un mauvais projet qui ne poursuivait aucun objectif profitable à la communauté. Aux seins mêmes du PS, des voix se font entendre pour appeler Madame la ministre à la modération, malheureusement sans grand effet semble-t-il. Le bilan politique de madame Onkelinx est globalement médiocre et elle voudrait accrocher une loi, même mauvaise, avant de quitter son poste. Le fait que cette victoire nuise à une majorité de citoyens lui importe peu. Le PS dans les affaires de corruption jusqu'au cou a aussi envie de trouver d'autres informations à donner à la presse. Enfin, nous arrivons à la fin de l'année, une période calme ou la présence parlementaire se fait moins dense, propice au mauvais coup. Demain, en 2006, nos politiques seront en campagne pour les communales et évidemment le PS n'a pas envie de voir ce genre de débat perdurer à l'approche d'une échéance importante.
Dénoncer ces manipulations!
C'est le but, mais aussi faire prendre conscience au moins à une partie de la presse qu'elle a un vrai devoir, un vrai rôle de contre-pouvoir à jouer. Les gens qui se battent dans ce pays pour préserver, leur droit et leurs patrimoines ne sont pas des criminels. Ils se sentent insultés de lire ce genre d'articles ou on laisse croire le contraire.
Les gens qui détiennent des armes ne sont pas des irresponsables! Encore moins des criminels!
Nous sommes conscients que le risque zéro est une utopie en matière d'armes, mais cela ne doit pas autoriser une politicienne arriviste à faire tout et n'importe quoi pour servir son plan de carrière. Nous sommes favorables à un contrôle régulier de ce qu'il advient des armes et des personnes qui les détiennent, c'est une bonne chose. Transformer cela en impôt déguisé en soumettant chaque arme, chaque détenteur d'arme lors du renouvellement de l'autorisation a une taxe, cela n'apporte rien en terme de sécurité, c'est même contre-productif puisque cela poussera certaines personnes à recourir au marché illégal pour s'équiper. C'est aussi injuste de point de vue social puisque les gens les plus riches seront les moins impactés par une taxe. La détention d'arme deviendra une affaire de revenu. Vouloir connaître qui détient des armes et pourquoi il les détient, c'est légitime, établir un fichier et utiliser ce fichier ultérieurement pour spolier les gens de leurs biens c'est contre-productif.
Quelque soit les réformes envisagées notre organisation estime que les armes déjà détenues et les détenteurs déjà enregistrés doivent bénéficier du principe de non-rétroactivité. Les modifications législatives tant pour la détention que pour l'usage ne s'appliquant qu'aux armes acquises postérieurement à l'entrée en vigueur de la réforme.
La DAAA-AVWL a des idées et des propositions concrètes, d'autres organisations ont , j'en suis convaincu aussi des idées. Peut-être serait-il temps que les politiciens de ce pays et aussi la presse écoutent toutes les parties en présence sur le dossier. Qu'une analyse objective des chiffres soit produite avant de se forger une opinion.Quand à l'hebdomadaire le vif et à son « journaliste » qu'ils comprennent que loin de servir l'intérêt général ce genre d'article favorise la radicalisation des extrémismes et l'élargissement du fossé qui existent entre le monde politique et le monde réel.
Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL