Reparlons des JO, Athènes 2004

Rédigé par Eric 1 commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

 

L'important c'est de participer.


L'olympisme, un esprit au-delà du sport ! On l'oublie souvent, mais Pierre de Coubertin (1863-1937), fondateur des jeux modernes et auteur de la citation qui précède était avant tout un pédagogue. Sa vision de l'olympisme était plus philosophique que réellement orientée vers la performance pure. Il concevait les performances athlétiques non comme un but en soi, mais comme un objectif offert au regard des hommes pour élever ceux-ci. Pour Pierre de Coubertin, la signification de l'équilibre et de la beauté « ne s'éclaire que pour ceux qui ont mis d'abord en accord leur âme avec elle-même », pour participer, ensuite, totalement à l'oeuvre générale. Les notions de performances, la course effrénée aux médailles, le nationalisme sous-jacent et bien entendu les dérives qui résultent de cela comme le dopage ou la professionnalisation des athlètes, le grand humaniste les aurait certainement condamnés. C'était important de rappeler cela, alors que les JO d'Athènes viennent de se terminer. Revenons à nous, au tir, aux armes et aux amateurs qui pratiquent cette activité.


392 hommes et femmes étaient inscrits dans les diverses disciplines de tir au JO d'Athènes.


Commençons par un chiffre 392. Trois cent nonante-deux athlètes étaient inscrits dans les disciplines relatives au tir, pour vous donner un ordre de grandeur parmi les sports individuels, le Judo avait 536 inscrits et le canoé-kayak 154. Un petit Quiz pour poursuivre : Qui peut, pour la discipline tir, me citer le nom d'un de ces athlètes ? Qui a vus dans un journal télévisé l'un de ces athlètes ? 
 

Daisy de Bock était la seule représentante belge en carabine 10M, elle n'a pas démérité.


Daisy DE BOCK était la seule représentante belge en carabine 10M. Éliminée en qualification avec un score de 388 ou une moyenne de 9.7, elle n'a pas démérité, même si on peut comprendre sa légitime déception. Décrocher une sélection pour les JO c'est déjà un exploit dans la structure sportive belge, comme le soulignais fort justement Jacques Rogge président du CIO depuis 2001, « lorsque des sportifs belges émergent de la masse, ce sont vraiment des êtres d'exception, car rien ou presque n'est fait dans notre pays pour favoriser la recherche et l'éclosion de champion ».
 

Le tir est toujours très largement absent des écrans de télévision !



En matière de tir sportif, les jeux représentent l'opportunité d'ouvrir une vitrine pour notre activité qui est constamment en déficit au niveau de la couverture médiatique. Le premier constat à tirer de ces jeux c'est que visiblement le tir est toujours très négligé en particulier par la télévision, c'est dommage, car quelques minutes de tir diffusées à une heure de grande écoute sans que cela soit associé à des images de guerres ou de meurtres, ce ne pourrait être que positif pour notre communauté. On peut légitimement s'étonner de ce parti pris contre le tir alors qu'à longueur d'année ces mêmes médias ne rechignent pas à diffuser des fictions où les armes se retrouvent très largement associées à la violence. Faut-il y voir la résultante d'années de militantisme anti-arme ? Cette attitude ségrégationniste prive des millions de téléspectateurs d'un regard objectif sur un ensemble de disciplines qui, avec les progrès de la technique de prise de vue, deviennent agréables à regarder, même pour un néophyte, même pour les disciplines statiques. J’avais espéré que le retour d'affection pour le biathlon au jeu d'hiver serait un moteur, mais il faut bien le constater, la voie médiatique est encore solidement verrouillée par toute une série de préjugés. Ce triste constat est encore plus amer si on veut bien réfléchir au fait que d'autres disciplines internationales liées directement à l'activité de tir comme L'IPSC portent en elles un vrai potentiel télévisuel susceptible d'accrocher le regard du spectateur, et par cet intermédiaire, les investisseurs et leur manne financière. C'est un triste constat et je ne vois rien de nature à infléchir rapidement l'attitude des médias à notre égard.
 

Les politiciens semblent prendre conscience de l'état lamentable des sports en Belgique !


Reparlons de l'état du sport en Belgique. Nos hommes politiques semblent s'aventurer sur le terrain pour promettre des moyens et des équipements susceptibles de placer la Belgique à une plus juste place en terme de résultats sportifs. C'est bien, reste à espérer que les sempiternels marchandages communautaires et le désir de dividende politique immédiat ne ruine pas ce monceau de promesses. Les fédérations sportives ont besoin d'argent pour étoffer leur encadrement. Entraîneurs, sélectionneurs sont absent ou manquent de professionnalisme, ce n'est pas en quatre ou cinq ans que les choses changeront. Si le travail commence demain, les premiers résultats seront visibles en 2012 au plus tôt. La mise en place de structure sport/étude est certainement une solution, mais ici aussi il faut se méfier du clientélisme politique et éviter que cela soit une sorte d'antichambre chômage pour glandeur, ce qui semble être la vocation de certaines structures crée à la va-vite pour de prétendus futurs champions de football. C'est un autre piège à éviter, financer les sports qui sont le plus en vogue ou qui ont le plus d'argent. Le football par exemple, omniprésent dans les médias, abreuvé d'argent par les sponsors est l'exemple type d'un sport qui n'a pas besoin d'aide. Le tennis se porte bien en Belgique les effets Henin/Klysters y sont pour quelque chose, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faille pas dès aujourd'hui prévoir le futur dans 5/10 ans. Des fédérations comme la fédération Suédoise de tennis ont eu des problèmes à gérer la disparition de champions d'exception. Pour toutes les autres fédérations, c'est plus simple, il faut aider à la construction d’un projet viable de suivi des sportifs. Il faut aussi faire comprendre aux jeunes qu'ils ont un choix, une réelle alternative aux sports en vogue ou médiatisé. Tout le monde ne peut pas devenir Michael Shumacher ou Justine Hennin ou champion de football, il appartient à chacun de trouver l'activité qui lui convienne et dans laquelle il s'assumera. Le désamour de la jeunesse pour le sport ne vient pas exclusivement d'un manque de courage de cette jeunesse, c'est un constat simpliste que je me refuse à faire. Je suis persuadé que le manque de diversification des structures sportives offerte et la médiatisation unique de certains sports sont un facteur important de l'équation. Combien de communes belges offrent une piste d'athlétisme et un bassin de natation digne de ce nom ? Sur les pages sport des journaux, combien sont consacrées à autre chose que le football ?
 

Un piège à éviter, financer les sports qui sont les plus en vogue. C'est politiquement tentant, mais improductif pour créer l'émulation !


Le tir est un sport et les fédérations devraient ici aussi avoir l'opportunité de réaliser un programme proactif pour faire émerger les champions de demain. Je peux prédire que les sous pour notre sport seront plus difficiles à obtenir et que surtout le travail qui sera fait avec ses sous n'attirera l'attention des journalistes que s’il y a lieu de soupçonner que l'argent est mal dépensé. Il faut encore ajouter que notre sport, surtout dans sa composante tir à balle, réclame une infrastructure des plus onéreuses et, à ce titre, il semble illusoire que la fédération et les tireurs sportifs selon le sens restrictif que certains veulent donner à cette définition puissent assumer seuls le complément financier pour maintenir notre activité.
 

Certains sportifs perçoivent notre action comme contraire à leurs intérêts.


Lors d'une conversation avec des tireurs se définissants comme « sportifs », j'ai perçu l'ébauche d'une contradiction, le souffle d'un reproche, sur la position de la DAAA-AVWL. Certains de ces sportifs perçoivent notre action comme en opposition avec leur statut. C'est une erreur, motivée par des réactions à des choses comme le décret du tireur sportif et, il faut le dire, à une certaine forme de désinformations, mais cela reste une erreur malgré tout. La complémentarité ne veut jamais dire la soumission d'un groupe à un autre. C’est d'une collaboration qu'il est question et malheureusement en Belgique des années de dérives ont creusé le fossé entre tireurs sportifs et de loisir, c'est le comblement de se fossé, la volonté de remettre en perspective chaque branche d'un même arbre nommé amateur d'armes qui apparaît comme douloureux aux yeux de certains.
 

La DAAA-AVWL ne joue pas l'opposition loisir/sportif, mais la complémentarité et la reconnaissance mutuelle.


Notre association ne joue certainement pas l'opposition des statuts, mais bien la complémentarité entre les statuts. Si nous sommes opposés au permis de conduire les armes à feu tel que présenté, c'est parce que ce permis est unique et traite de la même manière le sportif en recherche de performance absolue et l'amoureux du tir western. Posez-vous la question, honnêtement, trouveriez-vous utile que chaque conducteur sur la route doive passer la super-licence délivrée par la FIA aux 25 pilotes de F1 ? Trouveriez-vous acceptable de forcer un amoureux des courses de côtes du dimanche à obtenir cette super-licence parce qu'il s'aligne dans quatre compétitions sur l'année ? Trouveriez-vous acceptable que l'amoureux des courses de côtes ne puisse plus utiliser sa voiture à l'entraînement, sur une piste privée, parce que sa vieille bagnole n'est plus conforme avec un règlement adapté à l'évolution technologique et pensé exclusivement pour des compétiteurs? Je pense que la réponse est non. Lorsque certains affirment que tous les tireurs sont des sportifs, sur le fond ils ont raison, mais nous nous contestons la forme, le chemin pris pour établir cette sportivité. Nous craignons que cela serve d'outils de segmentation entre les membres d'un même club de tir. Nous pensons donc que personne ne devrait avoir à passer une licence de tireur sportif alors qu'il n'a que l'intention de pratiquer le tir sous une forme ludique. 
 

la DAAA-AVWL estime que les règles en place actuellement dans les stands sont suffisantes et ne nécessite pas de réforme ou de renforcement.


Attention toutefois, à éviter les amalgames douteux, prôner le respect des décisions de tous et des traitements adaptés aux choix "sportifs/loisirs" de chacun ne doit pas vouloir dire brader la sécurité ou autoriser le n'importe quoi en matière de tir, la DAAA-AVWL estime que les règles en place actuellement dans les stands sont suffisantes et ne nécessite pas de réforme ou de renforcement. Le faible taux pour ne pas dire l'absence de taux d'accident dans les stands de tir démontre amplement que contrairement aux allégations de certains les tireurs n'ont pas besoin de se voir davantage encadrés dans la pratique ludique de leur activité ni que ces activités en dehors d'un cadre strictement sportif et fait avec des armes non exclusivement conçues pour le sport ne présentent pas plus de risque pour les tireurs pratiquants comme pour les citoyens lambda !
 

Le faible taux pour ne pas dire l'absence de taux d'accident dans les stands de tir démontre amplement que contrairement aux allégations de certains les tireurs n'ont pas besoin de se voir davantage encadrés dans la pratique ludique de leur activité!


Une chose qui n'est pas souvent rappelée, mais qui a motivé notre opposition au texte, c'est que le susdit permis de conduire les armes à feu (licence de tireur sportif) était susceptible de conditionner aussi le droit de détention des armes à feu. Ici aussi, imaginez devoir vous séparer de votre voiture sous le prétexte que vous n'auriez plus le droit de la conduire ? Allez donc demander à un collectionneur de voitures anciennes s’il trouverait normal de ne plus être autorisé à rouler de temps à autre avec ses pièces de collection ou s’il accepterait de les faire transformer pour y placer un pot catalytique. La réponse est une fois de plus évidente, c'est non. Alors pourquoi le tir devrait-il être l'exception ? Ce qui arrivera si ce type de décret entre en application. C'est que des gens devront mentir sur leurs véritables intentions pour continuer à pratiquer et d'autres qui ont le goût des armes anciennes voire même d'armes militaires modernes seront contraints à l'inactivité par la multiplication de textes contraignants ou sous le fallacieux prétexte que leur arme ne correspond en rien a tel ou tel autre règlement de l'ISSF ou du CIO.

 

 

 

Les amateurs d'armes voient d'un bon oeil la plus grande visibilité que peut apporter le sportif.

 


Voila le pourquoi de notre position rappelée une fois de plus, pas d'opposition, mais une complémentarité ! La plupart des amateurs d'armes ne remettent pas en cause le principe de solidarité qui voit leur cotisation à la fédération être utilisée pour favoriser l'émergence de sportifs de haut niveau et, comme de nombreux tireurs « sportifs de loisir », je verrais d'un bon oeil une plus grande visibilité de ce a quoi est utilisé l'argent des cotisations dans ce domaine. Cette visibilité serait certainement un encouragement et aurait un effet d'entraînement participatif, cette idée que si l'athlète x est médaille d'or en 2012 c'est un peu grâce à nos sous, que nous y sommes pour quelque chose ! Je pense même ne pas m'avancer beaucoup en affirmant que de nombreux amateurs d'armes, conscients que le tir sportif offre une vitrine à leur activité, seraient disposés à pallier davantage sur une base volontaire au déficit prévisible qu'entraînera le développement d'une structure sportive de haut niveau, en échange de la prise en compte de leur spécificité.
 

 

Le sport et en général toutes les activités permettent de tisser un tissu associatif fort !



Sans vouloir m'approprier la vision de Pierre de Coubertin, je considère aussi le sport non pas comme une fin en soit, mais comme un outil de promotion sociale et c'est à ce titre que je peu sembler aux yeux de certains me soucier davantage du droit pour tous à la participation que des privilèges de quelques uns. Les milliers de pratiquants dans toutes les disciplines méritent mieux que ce qui ne leur est actuellement proposé et cela est valable pour le tir. Le sport, et en général toutes les activités encadrées, permettent de tisser un tissu associatif fort, gage d'une plus grande solidarité. C'était la vision des re-créateurs des JO, je pense, même si un certain nationalisme n'était pas à exclure. Ce doit être un objectif politique aujourd'hui et pour demain en Belgique. Cela doit aussi passer par une diversification médiatique sur le sport, car la monoculture du foot et de la F1 ne contribue certainement pas à exacerber la motivation des plus jeunes pour des disciplines qui n'ont rien d'alternatives. Ce doit être enfin le soucis d'assurer à la fois le sport pour tous et le sport de haut niveau, sans a priori, sans arrière pensée ou sordide calcul politique ou corporatiste.
 

Il faut assurer l'avenir du tir, car sans le sport notre activité se résumera à une activité folklorique !


Le tir est une discipline parmi d'autres. Pour assurer l'avenir des amateurs d'armes, il faut assurer l'avenir du tir sportif, car sans le sport notre activité se résumera à une activité folklorique et se retrouvera de fait encore bien plus menacée aujourd'hui. La défense du tir peut et doit se faire en complémentarité avec l'existence de formes de tirs ludiques dites aussi disciplines de loisir, car ces formes jugées mineures par certains contribuent à faire du tir un vrai grand sport populaire au sens noble de ce mot et pour le plus grand désagrément de nos opposants. Ces activités de loisir n'entrant pas en concurrence avec les disciplines sportives, il sera possible pour chaque amateur d'armes de s'épanouir dans le respect des autres.
 

La défense du tir doit être complémentaire avec l'existence de formes de tirs ludiques !


Tous les sportifs belges présents à Athènes, quel que soit leur résultat, ont rempli leur contrat moral avec leurs milliers de cofédérés. Les Jo restent une vitrine incomparable de ces disciplines multiples et variées qui permettent à l'humain de se dépasser vis-à-vis des autres, mais plus encore de se retrouver face à lui même.


eric blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL



Les 392 participants tir http://www.athens2004.com/en/ParticipantsAthletes/newParticipants


L'ISSF : International Shooting Sport Fédération : http://www.issf-shooting.org


L'URSTBF : Union Royale des Sociétés de Tir de Belgique (aile Francophone) : http://www.urstbf.org


Adresse du CIO : http://www.olympic.org/fr/index_fr.asp


En savoir plus sur Pierre de Coubertin: 
http://www.courir.org/coubertin.html

Ha, comme c'est beau la démocratie

Rédigé par Jacques 6 commentaires
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

Ce dimanche des personnes m'ont informé que le site du CT Famenne était une nouvelle fois fermé mais qu'une page lien vers un site : <http://www.kidiwi.com/democratie/> mettait en cause la DAAA-AVWL. Je ne vais pas dire que nous touchons le fond, car ce courrier n'est en somme qu'une escarmouche sans importance.

Au moment où vous lirez ceci, je ne sais pas si cette page sera toujours en ligne. Vous trouverez donc ci-joint la prose publiée ainsi que le courrier que j'ai personnellement adressé au Gestionnaire du site kidiwi.com ainsi qu'au gestionnaire du site CT Famenne qui invite les lecteurs a découvrir celui-ci, ce dimanche. Vous voyez, rien de secret. lire le courrier anonyme et ma réponse

Soyons clair que des gens n'aiment pas notre action c'est un fait. Qu'ils le disent c'est un droit, mais la moindre des choses c'est de signer un courrier de cette nature.

Bon sur le fond maintenant :

Une importante partie des allégations sortent du courrier URSTBF traité dans l'article du même nom.

« S’attaquer ouvertement à l'URSTBF » si ouvertement veut dire de face, sans se cacher derrière un courrier anonyme par exemple la réponse est oui mille fois oui. Nos actions sont publiques et légales. Si cela veut dire détruire l'URSTBF, c'est non, c'est dix mille fois non. L'URSTBF est un acteur à part entière de notre communauté et n'a pas à se trouver au dessus de la mêlée, n'est pas une icône intouchable, elle reste une association critiquable lorsque certaines dispositions prisent par elle ou certains de ces membres mettent en cause le droit des détenteurs d'armes à plus ou moins long terme.

« S’attaquer à SON représentant officiel » sur le fond c'est marrant jusqu'a maintenant j'était persuadé que l'URSTBF était dirigée par un conseil d'administration d'une dizaine de personne. Je suis navré de découvrir qu'un coup d'État aurait eu lieu pendant le week-end. Nous offrons l'asile politique aux membres qui n'aurait pas encore été exécuté par la junte. Que le courageux anonyme publie le texte ou les extraits qui démontrent ces allégations.

« S’attaquer aux tireurs » Vouloir plus de droit et de respect pour les milliers de tireurs de loisirs ce n'est pas s'attaquer aux tireurs. Vouloir que chaque détenteur d'arme conserve le droit d'utiliser son arme dans un stand, ce n'est pas s'attaquer aux tireurs. Si des gens se sentent menacés aujourd'hui par nos revendications c'est parce que nous remettons en cause non pas leurs droits, mais leurs privilèges. Oui la DAAA-AVWL dénonce les abus dans certains clubs. Oui nous sommes opposés aux privilèges réservés à une minorité qui se prend pour une élite.

« Elle invite les clubs à démissionner de la fédération » non, nous nous bornons à signaler que des alternatives existent. La pluralité est un gage de démocratie.

« Certains constituants ne cachent pas leur tendance politique (extrême droite) » qui ? Des noms, cinq personnes sont citées dans ce courrier, c'est la seconde fois que mon nom est associé à l'extrême droite (voir courrier URSTBF), c'est la dernière fois que cela doit arriver.

Et pour conclure l'usuel blabla sur les 100 ans de l'URSTBf et ces 22000 membres.

L'URSTBF a 100 ans la belle affaire, cela lui accorde sans doute une patine, mais cela ne confère pas de protection particuliére à cette association. On finira par le savoir qu'elle a 100 ans et qu'elle est la seule fédération reconnue, c'est censé faire peur à quelqu'un ? Depuis quelque temps de multiples bruits de couloir laisse entendre que l'URSTBF radierait les personnes qui contestent trop ouvertement son autorité. Ce ne sont que des bruits sans fondement, une sourde rumeur, destinée ici aussi à faire peur, mais si ce type de menace venait à être officialisé quelle magnifique démonstration de totalitarisme se serrait, le délit d'opinion et d'association serait devenu des crimes, quelle belle leçon de démocratie, mais bon c'est nous qui somme suspecté d'être des extrémistes !

Comme ce texte est courageusement non signé, je ne peux incriminer personne pour sa rédaction. Le site du CT Famenne pointe vers ce texte. Je crois savoir que ce n'est pas le conseil d'administration de ce club qui se cache derrière cela et j'espère qu'ils prendront toutes les dispositions pour remédier à ce lien malencontreux.

La personne qui publie soutient visiblement l'URSTBF. Elle le fait biens mal, notre vaillante centenaire ne va pas sortir crédibilisée si d'une quelconque manière on risque de la relier elle ou l'un des membres du CA au courageux enfonceur de portes ouvertes.

Et il reste le coup du loup dans la bergerie. La DAAA-AVWL est le loup (ou alors je ne comprends pas), l'URSTBF serait la bergerie et les moutons....... C'est vous !
22000 têtes de bétail, vindiou le beau cheptel, méfiez vous si un cas de tremblante du mouton est détecté les autorités vont vouloir éliminer tout le troupeau.
Blague à part, la DAAA-AVWL ne prend pas les amateurs d'armes de ce pays pour des moutons ou pour des niais. Vous êtes des adultes responsables et c'est à ce titre que nous nous adressons à vous. Le nombreux courrier reçu me laisse penser que cette façon de faire vous agrée.
Ce genre de texte lâche et pervers m'énerve, mais là je suis déjà plus calme. La DAAA-AVWL a pris acte de ce texte et a réagi. Jusqu'a preuve objective et incontestable la DAAA-AVWL ne tient personne d'autre que l'auteur du texte pour responsable des propos diffamatoire qui s'y trouve.

Les statuts d'ASBL de la DAAA-AVWL sont déposés et consultables par tous ainsi que la charte de l'association.



eric blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

DUBITANDO AD VERITATEM PERVENIMUS (Cicéron, douter pour atteindre la vérité)

Rédigé par Jacques Aucun commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

C'est compliqué ! C'est franchement imbuvable !


Avez-vous déjà essayé de lire un rapport émanant d'associations du type GRIP ou Small Arms Survey (SAS)? Je parle de vraiment les lire, pas de les survoler. Les conclusions de ces rapports sont effrayantes et, honnêtement, si ce sont là les seules informations fournies à ceux qui ont le pouvoir de prendre des décisions engageant notre avenir, je comprends les réactions des hommes politiques.

Il existerait un lien indéniable entre la santé ou la sécurité publique et les armes à feu !

On peut y lire qu'il existerait un lien indéniable entre la santé ou la sécurité publique et les armes à feu et que ce lien justifierait la prise de mesures discriminatoires lourdes contre les citoyens désireux de détenir des armes. On y découvre que la présence d'arme serait en soi une cause de suicide. Des chiffres sont cités, des preuves sont avancées. Prenez 60 minutes, lisez ces chefs-d'oeuvre et vous en serez convaincus à votre tour : nous sommes tous des criminels potentiels ! Les personnes qui détiennent des armes ont une part importante de responsabilité dans la criminalité ! Le lobby contre les armes a inventé un principe : l'humanisme agressif !
 

Il est impossible de recouper les informations de ces rapports !


Et ensuite..... Ensuite, on atterrit, on compile, on réfléchit. Ma première réaction fut de rassembler les données des divers rapports et d'essayer de les placer sur un même seuil de référence. En effet, tantôt on parle en valeur pour 1000 et à un autre endroit en pour cent, on parle des USA et puis d'Amérique du Nord (c.-à-d. Canada inclus) ; idem pour les autres régions du monde, qui varie en taille et en densité de population d'une page à l'autre. Parfois aussi, les statistiques citées correspondent à des années, des périodes différentes, le tout joyeusement mélangé. Franchement, il est impossible de mettre en concordance toutes les données, les sources et les recoupements ne sont parfois tout simplement pas accessibles. Il faut déduire, recouper des informations entre les diverses enquêtes et consulter des sources extérieures pour obtenir un indice de comparaison. Un exemple ludique pour démonter le procédé : si 1 % des pingouins sont noirs et si la population de pingouins est de 100, la population de pingouins non noirs est de 99, mais est-ce suffisant pour affirmer qu'ils sont tous gris ? Et pourtant, si les organisations citées plus haut organisaient la chasse aux pingouins gris, je peux vous le garantir, ils seraient tous gris.

 

 

 

 

Comment un taux peut-il varier de 0,35 % à 0,0049 % selon les enquêtes ?


J'avais vraiment envie de comparer, car je reproche souvent à mes opposants de s'enfermer dans leur logique et parfois j'ai peur de me laisser moi aussi entraîner dans ce type de dérives. Les associations pro-armes étant systématiquement soupçonnées de « bidouiller », j'ai opté pour la seule analyse des associations qui affichent une franche hostilité à l’encontre de nos droits. Premier constat : cela ne marche pas. Exemple : pour SAS, le taux d'homicides par balles en Amérique du Nord serait de 35/10.000 armes (chapitre 6, page 2, USA+Canada), alors que le GRIP cite (4,4 + 0,5) soit 4.9/100.000 pour la même zone (rapport « impact sécurité & santé » page 30). Si on rapporte ces chiffres en cas/100 on obtient une fourchette de 0,35 à 0,0049 % de risque d'être victime d'un homicide par balle : 1 malchance sur 300 en se basant sur le taux le plus défavorable à notre passion… Je vous laisse le soin d’effectuer le calcul à partir du taux le plus favorable.
 

Dans une même enquête des divergences apparaissent !

Remarque : SAS infirme lui-même la statistique de 35/10.000 citée plus haut. Dans le chapitre 2 page 1, on lit que le taux d'homicides par balles serait de 3,76-4,20/100.000 soit 0,36 -0,42 / 10.000. En une dizaine de pages le taux d'homicides par balles a été multiplié par 10 ! Mon Dieu, mais que fait la police ?

100 armes/1 meurtre ou 1 meurtre/100 armes : le risque est de 1% ... Mais pas pour les « pros » de la statistique.

Cela peut sembler « bizarre », mais cela n'a l'air d'inquiéter personne, la presse et les analystes prenant pour argent comptant des écarts de ce genre. Il y a mieux encore, accrochez-vous, j'ai dû la relire plusieurs fois : le nombre d'armes/meurtres par arme et le nombre de meurtres par arme/ nombre d'armes devrait être rigoureusement en rapport. Si l’on compte100 armes/1 meurtre ou 1 meurtre/100 armes, le risque est de 1%. Cela semble évident, sauf pour les pros de la statistique ! Dans le rapport SAS, entre deux colonnes on obtient une variation de +/-10 % et dans tous les rapports, le nombre d'homicides déduit des taux annoncés donne entre trente et quarante mille morts chaque année aux USA ; or, si l’on se rapporte à la statistique SAS ou GRIP citée dans le paragraphe précédent, pour un taux d'homicide de 1/300 sur une population de 280 millions de personnes, on devrait donc avoir 933.333 morts chaque année et non 30.000. En outre, si l’on se réfère à une source indépendante, par exemple les chiffres du CDC (voir les notes) aux USA le nombre total d'homicides s’élève à 19.529, toutes méthodes confondues, alors que selon SAS ou GRIP 30.000 morts découleraient uniquement des homicides par balle! Même en octroyant au CDC une marge d'erreur de 20 % en notre défaveur, puisque le CDC exclut les populations ne représentant pas un nombre probant de cas, ce qui exclut des homicides les groupes de personnes âgées de moins d’un an et de plus de 65 ans, nous en arrivons à 23.435 homicides selon le CDC, qui est mondialement reconnu comme une référence en termes d'études sur la santé humaine. Une différence de 6.565 âmes, une erreur de 30 % en prenant la fourchette la plus défavorable.

19.529 homicides toutes causes confondues aux USA selon le CDC, mais 30.000 homicides par balle selon le GRIP ou SAS.

Depuis le début je ne fais que cela : je me place dans la perspective la moins favorable. Je laisse tomber 10 % à gauche et 10 % à droite, j'ajoute 15 % de manière arbitraire au cas où des homicides auraient été oubliés dans les coins et, malgré mes approximations défavorables à nos droits, je ne parviens pas à approcher les chiffres alarmistes dispensés par ces associations !

Ces études laissent à penser que diminuer le nombre d'armes détenues légalement serait une solution pour diminuer le nombre de crimes !

Non seulement ces chiffres sortent d'on ne sait trop où, non seulement ils se basent systématiquement sur des pays tiers pour réclamer des révisions légales chez nous, mais en plus une lecture un peu poussée en révèle les incohérences. Ces études laissent à penser que diminuer le nombre d'armes détenues légalement serait une solution pour diminuer le nombre de crimes, voire même pour remédier au sentiment d'insécurité qui grandit dans nos rues. C'est un gag, ces rapports veulent la peau des détenteurs civils légaux, et ce, alors qu'ils ne citent que des taux globaux. En Belgique selon l'INS, en 2001 530 personnes ont été victimes d'un homicide et 320 de ces personnes, soit 60 %, ont été tuées par balle. Dans les faits, 9 cas en 2001 sont relatifs à des homicides par balle avec une arme détenue légalement et utilisée par le détenteur légal ou un proche ayant accès à l'arme. Voilà la sordide réalité : 9 morts/an tués non pas « à cause de », mais « avec » une arme à feu, ce qui représente 1,6 % du total général des homicides. La prohibition totale des armes en Belgique entraînerait donc un gain théorique de 1,6 %. Je dis théorique, puisque rien ne peut garantir que l'assassin potentiel ne passera pas à une méthode plus archaïque d'élimination. C’est une des plus grandes perversions de ces rapports, qui en se focalisant sur l'outil utilisé, occultent totalement le fait que le moteur véritable des guerres ou des crimes est à chercher au plus profond de l'âme humaine.
 

Pourquoi nous inonder sous ces chiffres ?


J'en viens à la question que tout le monde se pose. Pourquoi nous inonder sous ces chiffres ? J'entrevois deux fonctions : primo donner un aspect scientifique à l'enquête, la plupart des groupes hostiles à nos droits se parant d'acronymes au « look » très scientifique et, secundo, rendre difficilement lisibles les chiffres afin de concentrer le lecteur de ces rapports sur les soi-disant conclusions objectives qui, elles, sont d'une effroyable limpidité. Confisquer les armes légales serait la voie sacrée pour un monde en paix, spolier 34 millions d'Occidentaux pacifiques (à défaut d'être pacifistes) et démocrates serait la solution au drame africain. Je ne crois pas que la bonne méthode pour arriver à la paix dans le monde soit l'atteinte aux droits fondamentaux des amateurs d'armes, je n'y crois pas pour la bonne et simple raison que jamais l'homme n'a vécu en paix et qu'à toutes les époques des hommes ont trouvés des méthodes pour en tuer d'autres, parce qu’enfin au Rwanda les massacreurs n'ont eu besoin que de machettes, de pioches et de la complaisance de L'ONU pour commettre en quelques semaines un ignoble génocide.

 

19 conflits déclarés en 10 ans, des dizaines d'autres larvés, des centaines de milliers de victimes et la prohibition des armes en Occident serait la solution!

J'ai repris ici quelques-unes de ces petites phrases émaillant les rapports du GRIP ou de SAS :

« La plupart des décès survenus par armes à feux ces dernières années ne sont pas survenus dans des situations de conflits armés ! » (SAS chapitre 6 page1), entre 1991 et 1999 19 conflits armés se sont déroulés sur la planète selon le livre de S. Chautard (voir note), plusieurs centaines de milliers de morts pendant ces conflits déclarés, mais c'est vrai la planète fourmille de conflits larvés comme dans certains pays d'Amérique latine, comme au Soudan (50.000 morts au Darfour). Ces milliers de victimes ne sont pas des victimes de guerre, mais de là à les présenter comme une conséquence directe de la seule présence d'armes, il y a comme un je ne sais quoi d'indécent.

« L'Irak est devenu le théâtre d'un chaos des armes, à la suite de la chute de Saddam Hussein. La population irakienne s'est retrouvée en possession d'au moins 7 millions d'armes ! » (SAS chapitre 2, page 1). Oui, un dictateur sanguinaire est tombé et un peuple trop longtemps opprimé semble incapable de s'assumer de manière démocratique, mais ce n'est pas « suite à… » que les armes se trouvent dans les mains du peuple, c'est « grâce à... » En effet, sentant la fin de son régime, le dictateur et ces sbires ont massivement distribué les armes disponibles dans les arsenaux de l'État, espérant déstabiliser durablement le pays et empêcher une transition en douceur. L'Irak d'aujourd'hui n'est par conséquent pas l'exemple de la conséquence d'un commerce libéral des armes. Il n'est pas plus représentatif de l'incapacité d'amateurs d'armes responsables à utiliser leur bien dans le respect de la loi. L'Irak d'aujourd'hui est la conséquence directe de la conjugaison entre le dernier mauvais coup d'un ancien dictateur, de l'action de fidèles du dictateur nostalgiques de leurs privilèges passés et de terroristes anti-occidentaux, ce qui n’a rien à voir avec la problématique des armes détenues légalement par des particuliers.

« Il est largement admis que les armes à feu volées seront utilisées dans les crimes avec violence » (SAS chapitre 2 page2), « La frontière entre le commerce licite et illicite est souvent incertaine » (SAS chapitre 6 page1) ici l'exemple presque parfait de manipulation : selon l'angle sous lequel on souhaite éclairer l’information, la source d'approvisionnement est soit le marché civil, soit le commerce officiel ; mais dans les deux cas, la responsabilité incombe aux victimes de ces agissements. Plus loin SAS précise sa solution : « La plupart des pays ne pénalisent pas les propriétaires d'armes en cas de perte (ou de vol) ». J'ai rajouté " vol" car le terme "perte" n'est là que pour souligner le caractère irresponsable des amateurs d'armes. Donc, selon SAS c'est clair, une personne vous vole, mais ensuite c'est à vous à payer l'addition, ce qui constitue une forme de double peine… Une conception de la justice inacceptable.

Et enfin ma préférée : « Les particuliers, tout comme les agents de l'Etat, utilisent les armes légères pour transgresser directement ou indirectement une multitude de droits de l'homme, y compris le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité ! » (SAS chapitre 6 page1)C'est surréaliste, heureusement je suis belge ! Donc, nous sommes tous des criminels sauf... les truands, les terroristes, etc. Cela va faire plaisir aux deux jeunes policiers blessés la semaine dernière à Bruxelles d'apprendre la chance qu'ils ont eue de ne pas avoir le temps de « transgresser » les droits de l'homme de Monsieur Ben Allal ! Qu'ils aient failli y laisser leur peau ne semble pas peser lourd dans la balance des humanistes qui pondent ces « rapports ». Au passage, je me demande encore en quoi le fait de détenir des armes pour faire des trous dans du carton, faire basculer des gongs métalliques ou simplement pour le plaisir des yeux représente une atteinte aux droits de l'homme, à la sécurité publique et à la liberté. La seule atteinte probante au droit est le fait de ces associations qui bafouent allégrement les articles 11 - 12 - 17 - 19 et surtout 30 de la charte des droits de l'homme et du citoyen (voir notes).

J'en ai encore des dizaines comme celle-là, mais je vais m'arrêter ici, à charge pour vous de faire la chasse aux escroqueries intellectuelles dans les divers rapports.

 

En finance on appelle cela une bulle spéculative, ici c'est une bulle « désinformative » !

Ces rapports sont utilisés pour justifier des mesures contre nos intérêts et ils sont approximatifs, dans le meilleur des cas, voire franchement mensongers. Ils déguisent la réalité, incitent nos gouvernants à se focaliser sur de faux problèmes. S’il était question d'informations financières le résultat de ce type de rapport pourrait déboucher sur une bulle spéculative, dans notre cas nous parlerons de bulle « désinformative ». Lorsque des bulles de ce type éclatent, le résultat est toujours le même : des milliers d'innocents vont au chômage pour enrichir quelques spéculateurs véreux. Dans notre cas... nous serons 34 millions de détenteurs légaux d'armes à feu en Occident à payer la facture.

La prohibition coûterait des centaines de millions d'euros, pour rien !


La facture belge a été estimée et elle se chiffre à plusieurs centaines de millions d'euros en direct, auxquels il faudra ajouter les frais de saisie, les frais de destruction et ensuite seulement les dégâts collatéraux, à savoir le chômage pour au moins mille personnes, etc., etc. La prohibition des armes telle que rêvée par ces groupes va faire gagner des millions d'euros à quelques privilégiés. Cela mérite bien certains arrangements avec la réalité…
 

La prohibition enrichirait quelques milliers de personnes, principalement les organisations criminelles, les mafias !

Si demain, en Belgique et même dans le monde, une prohibition totale des armes à feu se réalise, les gains en terme d'homicides et de suicides seront négligeables et ce, dans le meilleur scénario possible. Dans le pire...

 

Le gain en terme d'homicide ou de suicide sera négligeable !

 


eric blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

 

 

Petites lectures pour ne pas mourir idiot.

Rédigé par Jacques Aucun commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

Ces gens nous caricaturent, ils présentent les amateurs d'armes comme des "bas de plafond " dangereux !


Parce que lire, c'est s'instruire. C'est un de ces savoureux paradoxes que la vie nous resserve. Alors que la plupart des anti-armes se présentent comme des intellectuels investis d'une "mission sacrée", assurer le bien de tous. Alors que ces gens nous caricaturent, présentant les amateurs d'armes comme des "bas de plafond" dangereux, incapable de voir et de comprendre ce qui serait mieux pour leur bonheur et leur épanouissement de la société. De plus en plus de gens, et pas que dans le monde des armes, constatent et s'inquiétent, à juste titre, de "la monoculture médiatique ambiante". Le ségrégationnisme informatif ne touche pas que le droit des armes. C'est un secret de polichinelle, accéder à une publication généraliste avec des articles qui revisitent certaines grandes certitudes est devenus presque impossible, la pensée alternative est frappée d'ostracisme par les médias dominants . On devrait donc s'inquiéter qu'aujourd'hui sur des sujets épineux les articles publiés soient plus proches de la désinformation que de l'information. Il est heureux de voir que de plus en plus de personnes osent aller à contre-courant de ce genre de pratique pour démontrer que la vérité médiatique n'est pas toujours aussi tranchée, aussi absolue que certains voudraient le faire croire. À force de trop en faire les maîtres à penser de notre temps échouent à convaincre du bien-fondé de leur religion simplificatrice et forcent l'homme de la rue à une saine réflection.

 

La revue Cible et l'Article d'Olivier Achard sur le GRIP et RAFAL.

Commençons par la revue Cible bien connue des amateurs d'armes francophones, 413 numéros, une des plus anciennes, si pas la plus ancienne, revue francophone qui parle de notre passion. L'éditorial de E. Bondoux revisite la pseudo agression raciste dans le RER Parisien, le dérapage politique et journalistique qui a suivi. Je ne suis certainement pas systématiquement d'accord avec les positions de E. Bondoux que je trouve parfois trop franco, françaises, mais ici en l'occurrence il est dans le vrai. On ne peut pas stigmatiser la non-réaction de gens que l'on conditionne à être non réactif et surtout on n'ose pas imaginer le déchaînement médiatique qui accablerait une personne qui aurait la mauvaise idée de réagir à une agression et qui dans le feu de sa réaction (armée ou non) en viendrait à tuer ou blesser l'agresseur. L'article proposé par O. Achard pour l'ANTAC décrivant un aspect du mode opératoire des associations anti-armes est aussi très interessant.Une excellente analyse de ce qu'il nomme les méthodes de guérilla périphérique et sur la récupération du drame africain par le lobby anti-arme. Un article qui souligne que désormais l'Afrique est un objectif, non pas pour l'Afrique, mais pour justifier des mesures restrictives ailleurs. Les USA et l'EU ont développés un contre lobbying plus ou moins efficace, les anti-armes n'ont plus un boulevard ouvert devant leurs intentions. Ici, ils en sont réduits à des manoeuvres de grignotages de nos droits. Dans certains états ils veulent les fusils d'assaut, ailleur les gros calibres, sur un autre continent les grandes capacités de chargeur ou plus simplement encore créer un fichier des armes et des personnes. Ces manoeuvres ne visent qu'un seul objectif, la prohibition totale, je le rappelle encore. L'article de O. Achard souligne les conséquences prévisibles de ce type de manipulation et il signale à ceux qui ne fréquentent pas régulièrement le site du GRIP (groupe de recherche et d'information sur la paix) que celui-ci s’est doté d'une annexe : le RAFAL (réseau africain francophone sur les armes légères), ça ne s'invente pas des noms pareils. Deux articles à lire, à découvrir et deux raisons supplémentaires, d'acheter cible. Ces deux articles abordent les incohérences et les simplismes auxquels nos concitoyens sont confrontés et le manque d'outil qui est offert à ces citoyens pour construire une réponse cohérente, voire pour agir en qualité de citoyen. Cela devrait nous forcer à réfléchir sur la raison d'être et la récurrence de manipulation de ce type.

 

Denis Jeambart et son livre "Les dictateurs à penser et autres donneurs de leçons"

Un livre aussi a attiré mon attention, un petit livre de 117 pages où rien n'évoque le droit des armes. En fait, un coup de gueule d'un journaliste, d'un écrivain. J'ai envie de vous en parler ici même si je n'ai pas encore fini de le consommer. il est écrit par D. Jeambart écrivain et directeur de rédaction de " l'express " publié au seuil son titre: les dictateurs à penser et autres donneurs de leçons. En six chapitres l'homme fait le tour de ce qui énerve, les chapitres intitulés : À l'abri, des droits de l'homme et l'imposture des experts sont savoureux. On peu reprocher un certain Parisianisme dans le propos, mais rien de lourd et de petites phrases assassines qui remettent quelques pendules à l'heure. L'épilogue recèle quelques vérités comme : La pensée unique rend, ces temps -ci, l'indignation difficile. Sa force principale est d'avoir pris le contrôle de la plupart des canaux de communication pour imposer sa morale ou encore : Le Neo-progressisme n'est en fait que la culture du présent, un immense trompe-l'oeil qui cache la défense de positions acquises, voir même qui couvre de dangereuses régressions. Si même les journalistes se mettent à percevoir les dangers de certaines postures!

Frank Leutenegger, checkpoint, la Suisse et Shengen.

Et enfin un article publié sur le site checkpoint, publié par Frank leutenegger celui là même qui publie entre autres sur Swissgun, les plus assidus connaissent déjà. J'aime bien consulter ce site, le travail de Ludovic Monorat par de ce principe que rien n'est acquis que tout reste soumis à analyse, si vous ne connaissez pas plongez sans réserve dans les entrailles de ce site qui en mélangeant le passé, le présent et l'avenir, en sortant des sentiers battus dans le domaine militaire, mais aussi parfois sur des sujets de société, aide souvent à regarder les infos télévisées d'un oeil plus critique. Il y a quelques mois, j'avais fait suivre un article de F. leutenegger ou il se réjouissait de ce que les amateurs d'armes suisses avaient pu contrer la volonté législatrice de certains de leur représentant politique. Aujourd'hui retour à la case départ, une belle illustration que le respect de la volonté du peuple souverain n'est pas grand-chose pour nos opposants. Alors que ceux-ci contestent, sans cesse, le droit de réformer de mauvais textes qu'ils ont contribué à mettre en place, ils n'hésitent pas à soumettre encore et encore des textes liberticides écartés sur base juridique pour tenter de les faire passer lors de marchandage politique. Le procédé dont usent les lobbys anti-arme est très éloigné de l'éthique démocratique qu'ils prétendent défendre. Il y a un risque certain si la spécificité Suisse sur les armes disparaît de voir une accélération des restrictions de nos droits ailleurs en Europe. 

 

Morceler,détruire les droits petit à petit de manière insidieuse.

Rappelez vous, la guérilla de O. Achard on y revient. Morceler,détruire les droits petit à petit de manière insidieuse. Faire croire que certains auront le privilège de conserver leurs armes, pour des motifs prédéfinis forcément très restrictif et forcément modifiable sans préavis. 

Aucun amateur sérieux ne s'oppose à ce qu'une enquête soit faite préalablement à une détention d'arme, mais cette enquête doit être objective, reposer sur des éléments de sécurités, de connaissances et de stabilité objectifs.

Vous voulez posséder une arme pour quel motif ? La passion ? Navré, ce n'est pas prévu ! 
Vous voulez un fusil d'assaut ? Pour la collection ? Ce n'est pas prévu, faut consulter mon vieux !
Suite à une révision des disciplines ISSF décidée au niveau mondial, la discipline XX est supprimée, veuillez rentrer votre arme XXXXXXX pour destruction le motif légitime de détention ayant cessé !

En aucun cas, il ne saurait être acceptable de voir entrer en considération des motifs dépendants du libre arbitre de chacun.

Ceci peut être notre avenir, ceci sera notre avenir si nous ne nous battons pas. Bonnes lectures.

 


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

 

 

Fil RSS des articles de cette catégorie